pCity #1 – projet d’installation générative se déployant au carrefour de l’oeuvre plastique, des arts numériques, de la vidéo et de la création sonore en 3D.
Elle repose sur l’idée de faire apparaître une ville imaginaire érigée dans l’instant à partir de divers éléments visuels et sonores réels collectés sur le terrain et donnant vie à une métropole possible.
Il s’agit avant tout de tester l’hypothèse que l’uniformisation urbaine n’est pas une fatalité. La globalisation créée certes une gigantesque grammaire urbaine commune au travers notamment de l’instantanéité de la communication mondiale, des interactions infinies entre populations rendues possibles par les technologies et de l’interpénétration des cultures mais, localement, les choix individuels et collectifs, l’agencement, les interactions, l’évolution endémique permettent le déploiement d’une singularité forte. Il existe et existera probablement toujours des villes, intelligentes ou non, par opposition au concept normatif de la ville intelligente.
Oeuvre centralement numérique, pCity #1 s’articule autour d’une base de données. Cette dernière devra à terme se constituer de milliers d’éléments visuels, sémantiques et sonores collectés, dans la mesure du possible, dans différentes villes à travers le monde. Elle représente donc la grammaire urbaine commune évoquée précédemment.
Partant de l’hypothèse que la ville d’aujourd’hui (éléments collectés) contient les germes de la ville de demain (processus génératif de l’oeuvre), il s’agira de reconfigurer les formes, textures, et ambiances sonores par différents procédés informatiques pour générer des futurs urbains hypothétiques à l’infini.